Le juge d’instruction en charge de l’affaire R. Kelly a officiellement ouvert la deuxième phase du procès du chanteur en disgrâce. Après que l’accusation a présenté ses éléments de preuve, c’est au tour de la partie chargée de sa défense d’appeler à la barre ses témoins. C’est justement l’intervention du premier d’entre eux qui constitue l’intérêt de ce présent article.
Le premier témoin de la défense déclare vouloir toujours travailler avec Kelly demande au juge si sa démo pouvait être jouée devant le tribunal
Durant de nombreuses semaines, nous vous avons rendu compte des déclarations et révélations accablantes qui ont été faites par les témoins de l’accusation. En effet, cette première partie du procès a connu le témoignage des hommes et des femmes qui ont affirmé avoir été victimes de Kelly tout en détaillant leurs présumées expériences avec le chanteur.
Juste dans la journée d’hier, nous avons rapporté que parole a été donnée à la mère de London On Da Track, Cheryl Mack. Cette dernière a alors révélé au tribunal qu’elle travaillait autrefois comme assistante de Kelly, et elle a déclaré avoir été témoin de situations inconfortables, et même victime de menace de la part du célèbre artiste.
Aujourd’hui, d’après les informations que rapporte Hollywood Unlocked, l’analyste juridique de BNC News, Candace Kelley, a déclaré : « Ce premier témoin a demandé que sa bande démo soit jouée, il semblait qu’il était plus un fan dans l’ensemble. Il a apparemment fait du travail musical avec R. Kelly. » À noter que son témoignage ne s’est pas résumé à cela, puisque que des dires de l’experte, le témoin en question a déclaré au tribunal qu’il souhaitait toujours collaborer avec Kelly.
«Je pense qu’il aspire toujours à travailler avec R. Kelly d’une manière ou d’une autre. Pour une raison quelconque, il voulait jouer sa musique pour R. Kelly, et bien sûr, le juge a dit non », a-t-elle poursuivi. John Holder, comme il s’appelle, a en effet été le comptable de Robert Kelly pendant un certain temps. De ses déclarations, l’on pouvait comprendre qu’il n’avait jamais vu le chanteur avec des filles mineures, qu’il n’avait jamais été témoin d’abus et que les femmes étaient toujours “correctement” habillées lorsqu’il les a vues en la compagnie de l’interprète de “You saved me”.
Pour rappel, cet homme n’est que le premier témoin de la défense. Il est alors évident que dans la suite, de nombreux autres soient appelés à témoigner en faveur de R. Kelly.