Koba LaD déprogramtion festival homophobie

Koba LaD déprogrammé de plusieurs festivals suite à ses propos jugés homophobes

Koba LaD a été déprogrammé de sept festivals en France et en Belgique. La faute à son récent dérapage homophobe sur Snapchat.

Encore une fois, cette histoire est partie des réseaux sociaux. Dimanche dernier, Koba LaD a relayé sur son compte Snapchat, une capture d’écran d’un article du site de faits divers, Franbuzz titré ainsi : « Ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu’il était gay. “Il préfère un fils mort qu’un fils gay” ».

Plus que le relais de ce fait divers survenu aux Etats-Unis en 2017, ce qui a fait tâche, c’est la réaction du rappeur. Il a en effet agrémenté sa capture d’écran, d’un l‘émoji poignées de main et la légende « bien joué ».

Une polémique qui prend de l’ampleur

Très vite, les réseaux sociaux se sont empressés de commenter le post du rappeur. Quelques snaps plus tard, Koba LaD a tenté de s’expliquer avec des mots maladroits. « On essaie de polémiquer, de me coller une étiquette d’homophobe. Moi, je ne suis pas homophobe. Chacun pour soi, Dieu pour tous. Moi, j’ai mis un screen hier et c’est vrai, j’aurais pas dû le mettre, mais je ne cautionne pas du tout le meurtre, ni l’enfant gay. Rien à voir, hors sujet, c’est une incompréhension (…). Il faut notifier, il faut souligner que le screen d’hier (…) les mains qui serrent, le “bien fait”, c’est pas moi qui l’ai marqué. »

Tentant de mettre fin à cette polémique, l’artiste a ensuite publié un texte, sur ses réseaux sociaux. Koba y explique avoir partagé cette information en étant « foncedé », tout en reconnaissant son erreur.

https://twitter.com/koba7binks/status/1229533628864049153

Néanmoins, ces explications n’ont pas été suffisantes pour éteindre les flammes de la controverse. Très vite, les retombées se sont faites sentir pour le rappeur d’Evry. Sept festivals en France et en Belgique ont décidé de le déprogrammer.

Ainsi, dès le mardi 18 février, le Garorock (Marmande), le Main Square Festival (Arras), le Dour Festival (Belgique) ont rayé le nom de Koba LaD de leur programmation. Ce mercredi, le festival parisien We Love Green, la Cité musicale de Metz et Marsatac à Marseille ont suivi leurs pas.

Les festivals comme le Garorock a expliqué cette déprogrammation. Ils affirment prôner « des valeurs et des principes prônant la tolérance et le respect de tous, loin de tous propos et comportements discriminatoires ». De plus, certaines associations LGBTQ comme SOS-Homophobie ont relayé un article visant à boycotter Koba LaD.

Cette polémique rappelle en substance, celle amorcée par la Sexion d’Assaut en 2010, qui suite à des propos plus outranciers, avait connu un raz-de-marée semblable. Le groupe parisien s’était racheté en participant à plusieurs actions avec des associations LGBTQ contre l’homophobie.

Voilà une idée d’un exemple à suivre pour l’auteur du tube « R.R 9.1 » s’il souhaite montrer sa bonne foi. Pas sûr néanmoins que cela suffise. Ses excuses bancales ont en effet, encore plus entaché son image.