Si Pone et Biggie s’étaient rencontrés, ils auraient fait des merveilles ensemble. La preuve avec ce nouveau mix mélangeant leurs deux univers,”Suicidal Breathing”.
On ne le dira jamais assez, mais Pone est un exemple de courage et de persévérance pour nous tous. Paralysé depuis 2015 par la maladie de Charcot, l’ancien producteur de la Fonky Family ne s’est pourtant jamais senti aussi vivant. Après avoir traversé les enfers, il est parvenu à faire le deuil de son corps. Une renaissance grâce à laquelle il a pu, pour notre plus grand plaisir, et surtout le sien, revenir à son premier amour : la musique.
C’est ainsi qu’en septembre dernier, l’architecte du son nous livrait Kate & Me, un album instrumental entièrement composé avec ses yeux. Un projet magnifique et onirique sur lequel il rend hommage à l’une de ses idoles, la chanteuse britannique Kate Bush.
Loin de vouloir s’arrêter en si bon chemin, Guilhem Gallart de son vrai nom a continué de travailler sur de nouveaux morceaux. C’est à peine quelques jours après avoir été salué par PNL, qu’il nous présente le fruit de son récent travail.
Le dernier né des yeux de Pone est un nouveau morceau inédit intitulé “Suicidal Breathing”. Vous l’aurez deviné à la vue du titre. Il s’agit d’un mix entre l’instrumentale du titre de Pone, “Breathing (ICU)”, et les couplets du classique de Biggie, “Suicidal Thoughts”. Cet audacieux mélange signé Doc Jazz vient créer un superbe contraste entre les pensées noires du rappeur et la production lumineuse d’un artiste qui s’est finalement raccroché à la vie.
Dans un registre similaire, Pone livrait quelques jours plus tôt, un premier mix en hommage à B.I..G. Cette fois, c’est son morceau “Loin de tout ça“, qui interpolait des samples vocaux de la légende new-yorkaise.
Dans l’attente de découvrir de nouvelles pépites by Pone, ainsi que ses autres projets littéraires, n’oubliez pas non plus de soutenir son association La SLA pour Les Nuls. Simplement parce que cette organisation menée par le producteur aide chaque jour des centaines de malades et leurs proches, à mieux vivre avec la maladie de Charcot. Et ça c’est beau.