n’est pas vraiment un rappeur comme les autres, enfin, c’est ce qu’il aime nous faire croire. Et les médias, friands d’histoires incroyables à raconter et de fabuleux destins à montrer, sont donc aux abois à chacun de ses retours. Ils le sont encore plus quand une personnalité connue et au sommet de sa gloire se et à déraper, ce qui explique le regain d’intérêt pour Kanye.
Et pour les fans de Yeezus, le génie incompris vient d’être interviewé par Charlamagne Tha God, le membre de l’équipe du Breakfast Club. Ça dure presque deux heures, alors on vous pardonnera si vous ne regardez pas tout, d’autant plus qu’il n’y a pas beaucoup de rythme.
Interview complètement lunaire
On ne sait pas si c’est Charlamagne ou Kanye qui ont choisi le lieu de l’interview, mais ça fait très dystopique, très bizarre. Une fois de plus, Kanye nous montre qu’il n’a plus rien à voir avec un humain normal (et ça n’est pas un compliment) puisqu’il semble apprécier de se retrouver dans des décors qui semblent venir du futur, tout en blanc, sans aucune aspérité ni chose à laquelle s’attacher. Et ça n’a l’air de lui poser aucun problème, le fait de vivre dans des murs qui ressemblent à des Mac Book, blancs et lisses.
Plus étrange encore sont les thèmes abordés par le rappeur, comme le fait qu’il soit devenu accro aux opioïdes après sa liposuccion (pauvre petit). Ou encore son clash avec Jay-Z (qui serait terminé), avec Nike, sa relation avec Obama (Kanye se sent trahi par lui). Il affirme que c’est la compétition dans le rap game qui aurait causé ses crises en 2016. Et pour terminer, une des meilleurs punchlines de l’interview : pour lui, le racisme n’est pas un frein pour les affaires ni même pour discuter avec quelqu’un. Sinon, il aurait déménagé des USA depuis longtemps.
Du Kanye West dans le texte… On espère qu’il va vite nous lâcher ses albums avant de retaper sa prochaine crise de nerfs car elle n’est toujours pas loin… Lors d’une interview pour TMZ, sortie hier, Kanye West a d’ailleurs effectué un sacré dérapage en affirmant qu’être restés esclaves aussi longtemps (400 ans), pour lui, ça ressemblait à un choix, à une prison mentale…