Le médecin de R. Kelly affirme que le chanteur transmets de l’herpès à des personnes depuis 2007

Le médecin de longue date du chanteur R. Kelly témoigne que depuis 2007, il infecte sciemment des personnes atteintes d’herpès génital. De puis cette année, le chanteur mis en cause pour plusieurs chefs d’accusation par les Etats Unis d’Amérique serait atteint de ladite maladie sexuellement transmissible. C’est dire que la légende du hip-hop américain, en disgrâce depuis 25 ans est assez loin de se voir blanchir devant le tribunal qui se charge de son affaire toujours en cours.

Kris McGrath, le médecin basé à Chicago, fait des révélations accablantes sur R.kelly

Kris McGrath est depuis de très longues années le médecin traitant de R.kelly. Lors du procès de l’artiste, le spécialiste a témoigné sur le traitement que ce dernier suit contre l’herpès depuis 2007. D’après son témoignage, Kelly aurait même pu être atteint de l’herpès depuis 2000, mais aucune documentation corroborante n’a été trouvée pour prouver cette hypothèse.

Le docteur basé à Chicago a en effet dit que l’interprète du tube « I Believe I Can fly » avait des symptômes, mais a réalisé un test qui s’était avéré négatif à l’époque. C’était probablement un faux négatif selon le docteur. “Je n’ai pas conclu qu’il n’avait pas d’herpès”, a-t-il déclaré à cet effet avant d’ajouter qu’il avait dit au chanteur d’informer ses partenaires sexuels afin qu’ils puissent décider d’avoir ou non des relations sexuelles avec lui. Le chanteur ne l’a vraisemblablement pas fait.

Comme preuves tangibles de ses déclarations, McGrath a prescrit à Kelly le médicament de traitement de l’herpès, Valtrex, en mars 2007. Le CNN rapporte en effet que cette information a été corroborée par un dossier médical que les procureurs ont présenté au tribunal.

En revanche, Roger Canaff, l’ancien procureur adjoint de la ville de New York, a expliqué à CNN qu’il va s’avérer difficile pour les procureurs de prouver l’accusation selon laquelle R.Kelly a sciemment infecté ses partenaires sexuels. “C’est difficile à prouver, car il n’est pas facile de prouver au-delà de tout doute raisonnable que l’accusé savait qu’il était infecté lorsque les rapports sexuels ont eu lieu”, a-t-il déclaré à la chaîne. “Cependant, le témoignage d’un médecin qui soignait Kelly est une preuve accablante. Il montre que, dès 2007, Kelly savait qu’il avait une maladie vénérienne. S’il peut être prouvé qu’il le savait et qu’il a continué à avoir des relations sexuelles, alors l’infraction peut être prouvée contre lui.”

En gros, il est bien possible qu’un nouveau chef d’accusation rejoigne la longue liste qui mettait en cause le chanteur américain. Vous pouvez avoir plus d’informations quant à l’évolution de son procès en restant scotché aux actualités sur hip-hop Corner.