Dans son émission #RouleavecDriver sur OLKM Radio, Driver est revenu sur l’histoire du
label Ruthless Records, avec comme toujours une tonne d’anecdotes passionnantes.
Tous les dimanche, le rappeur et chroniqueur d’OKLM Radio Driver revient en long et en large sur des pans importants de l’histoire du hip-hop. Après des spéciales Death Row Records, Snoop Dogg ou encore Three Six Mafia, il a choisi de parler de ce label mythique que fut Ruthless Records.
Fondé par Eazy-E et le manager Jerry Heller, il a été au cœur de l’émergence du groupe N.W.A à la fin des années 1980 et les histoires qui l’entourent, bonnes comme mauvaises, sont nombreuses. Puits de culture hip-hop, Driver raconte tout pendant ces deux heures qui défilent comme 10 minutes, même des anecdotes méconnues.
The D.O.C, un homme de l’ombre
On a choisi d’extraire pour vous sa mise en avant d’un rappeur injustement méconnu, The D.O.C. Artiste important de l’entourage de N.W.A, il était extrêmement proche de Dr.Dre et a écrit beaucoup pour lui. “D.O.C c’est un grand rappeur.” tient à préciser Driver. Son premier album “No One Can Do It Better” cartonne en 1989 avec le tube “Funky Enough”. Deux mois plus tard, il est victime d’un accident de voiture qui lui fait perdre ses cordes vocales : “il doit faire son deuxième album pour confirmer le succès du premier et ça c’est complétement fou. Le mec déprime encore plus puisqu’il peut plus faire son art, sa passion et en même temps son travail”.
Avec une voie devenue rauque, il n’est plus le même et devient un homme de l’ombre.“D.O.C a bossé sur The Chronic (cf : album de Dr.Dre sorti en 1992) autant que Snoop”. “Pour ceux qui connaissent bien l’album Doggystyle de Snoop, le morceau serial Killa, le refrain c’est lui”. Il est toujours bon de rappeler que The D.O.C est un grand artiste injustement oublié dans la grande histoire du rap américain. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il aurait enfin retrouvé sa voix l’année dernière, quasi 30 ans après son accident.
https://youtu.be/iTrR-vWmFLo?t=1334