Une nouvelle qui bouleverse l’industrie musicale. Meek Mill et Keyshia Cole annoncent être victimes de leur contrat de production.
Dans un monde où l’image présentée est l’élément déterminant de la manière dont vous êtes traité, les stars excellent dans l’art de faire rêver. Dans les clips, on aperçoit beaucoup d’éléments qui portent à croire que la vie d’artiste est toujours synonyme de succès financier. À supposer un instant que tous les artistes ont du succès, il est important de nuancer que la réussite d’une carrière artistique ne rime pas toujours avec prospérité financière. Plein d’exemples sont disponibles. 50 cent a déclaré faillite afin de restructurer sa dette. Le légendaire Michael Jackson aussi avait une ardoise pharaonique à solder tout comme Nelly qui a vu ses fans se mobiliser sous le hashtag #SaveNelly pour l’aider à mobiliser des fonds. On ne saurait passer sous silence le cas de Tyga.
Pour alerter et mieux sensibiliser tous ceux qui rêvent d’une vie de richissime homme grâce à la musique, Meek Mill et Keyshia Cole ont fait une déclaration qui a du mal à passer pour vrai.
Ils ont déclaré n’avoir jamais perçu de la musique. La liste de leur source de revenu ne compte pas la musique qu’ils font.
C’est Meek Mill qui ouvre le bal en faisant des révélations sur Tweeter. Il a également exprimé le besoin urgent de s’attacher les services d’un avocat. « Je ne suis pas payé pour la musique », a-t-il dit pour commencer. Il poursuit et soulève indirectement une opacité dans la gestion de sa carrière par les labels. « Je ne sais pas combien d’argent les labels me rapportent !!!!! » , a écrit Meek Mill reconnaissant donc que la musique rapporte mais beaucoup plus pour les maisons de production que les artistes. Il a fini par exprimer un besoin qui suggère une probable action en justice : « J’ai besoin d’avocats au plus vite !!!”.
Face aux commentaires des fans qui pensent que la solution est toute simple, Meek Mill a décidé de rendre public son contrat de travail le lundi afin de prouver ses propos. Il a fait l’annonce en ces termes : « Demandez à la maison de disques ? Combien as-tu dépensé pour moi en tant qu’artiste ? Alors vous demandez combien m’avez-vous fait en tant qu’artiste ? Je suis sur le point de rendre mon contrat d’enregistrement public d’ici lundi juste pour que le monde voie ce que font ces gens !!! »
Beaucoup souffrent en silence
Visiblement, ils sont pleins à être coincés par des contrats de production qui, au final, ne les arrangent pas. Sautant dans les commentaires, Keyshia Cole a aussi avoué ne rien percevoir de la musique. Elle s’est exprimé en ces termes : « Je n’ai jamais reçu de chèque d’aucune maison de disques, point final », a écrit Cole. Pour porter son soutien à Meek Mill, Cole a encouragé le rappeur à demander un audit interne. « Mais je viens d’y penser l’autre jour. Il n’y a rien de mal à obtenir un audit Atterney afin que tu saches où chaque dollar est allé », a écrit Cole avant d’avertir sur le probable résultat qui attend Meek Mill. «Crois-moi. Beaucoup sont perdus dans la sauce ».
Les contrats qui ruinent
Par ces mots, Meek Milll et Keyshia Cole avertissent sur l’importance de lire les contrats de production avant de les signer. Tout comme eux, Black Kent du côté de la France avait aussi crié à l’arnaque dans un différend entre lui et Allmade. Aujourd’hui, il a déposé la casquette de rappeur qui ne lui a pas trop marché pour enfiler celle de Franck Kacou, Directeur Général d’Universal Music Africa.