Rohff : le rappeur compare la jeunesse d’aujourd’hui à celle de son époque

À l’occasion de la sortie de son projet nommé « Grand Monsieur », paru le 10 décembre dernier, Rohff a accordé une interview au média Rapelite. Lors de cet entretien, le rappeur du 94 a partagé son avis sur l’évolution de la jeunesse depuis son époque jusqu’aujourd’hui. Et autant dire qu’il est beaucoup surpris. On vous en dit plus ci-dessous.    

« Cette street là elle existait pas avant »

Absent de l’échiquier rapologique depuis plus de trois ans, Rohff a décidé de faire son retour en 2021 avec un tout nouveau projet. Nommé « Grand Monsieur », cet opus rencontre un très beau succès depuis la première semaine d’exploitation et cumule actuellement plus de 20 millions de streams. À ce rythme, il devrait obtenir sa toute première certification dans les semaines à venir.

Et pour accélérer les choses, Housni continue la promotion de ce double album en faisant le tour des médias. À cet effet, il avait accordé un entretien à Rapelite il y a quelques jours. L’occasion pour lui de revenir sur sa longue carrière, mais aussi de répondre à certaines questions un peu personnelles. Entre autres, l’artiste du 94 a donné son avis par rapport à la jeunesse qui vit dans les banlieues et a fait une comparaison avec celle de son époque.

Dans un extrait de cet entretien partagé sur la toile, on peut entendre Housni, visiblement très nostalgique, déploré : « Mais tu regardes même le style vestimentaire, tu regardes les mecs de la street ça a bien changé. Avant tu ne voyais pas les mecs s’épiler, cheveux long et tout. Il n’y avait pas tout ça, faut dire ce qui est. Ce n’est pas pour critiquer, mais cette street la n’existait pas avant. ».

Par la suite, le PDGR qui est encore très fidèle aux années 90-2000, a continué en déclarant avec un ton un peu moqueur : « Maintenant, des fois, je m’arrête au feux, je regarde les petites équipes, il y en a ils se regardent à fond dans la vitre et tout. Des meufs me disent : ‘’salon de coiffure, trois semaines d’attente, des mecs passent avant nous’’. Les fers Babyliss dans les rayons Carrefour il n’y en a plus. Cette street la n’existait pas avant. ».

Une analyse claire venant de quelqu’un qui est considéré comme un taulier du rap game compte tenu des deux décennies qu’il compte dans le milieu. Des années au cours desquelles il a pu assister non seulement à l’émergence de la nouvelle génération, à l’évolution du rap mais aussi à celle de la rue.