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Serena Williams : De championne mondiale à victime du sexisme

Le milieu du sport se retrouve à nouveau au coeur d’une polémique relancée par la championne de tennis Serena Williams, qui s’empare aujourd’hui des médias après s’être vue pénalisée d’un jeu.

Nous vous proposons dans un premier temps de revenir sur les faits qui ont amené à cette décision d’arbitrage … Zoom.

Jeu, set et macho ?

La finale des dames de l’US Open se tenait ce week-end dernier à New-York et opposait l’américaine Serena Williams à la japonaise Naomi Osaka. Comme vous vous en doutez peut être déjà, l’américaine a perdu mais là n’est pas l’embarras, ce sont ses frasques tout au long de la rencontre qui ont été retenues par le public, et également par l’arbitre.

A la différence du football ou encore de la majorité des sports d’équipe, au tennis le coaching est interdit pendant le match; nous apprenons que son entraineur lui aurait fait un geste discret mais perçu par l’arbitre, ce qui valût à la championne un premier avertissement de la part de l’arbitre portugais Carlos Ramos qui s’attirait donc déjà les foudres médiatiques sans le savoir.

L’athlète Williams finit par se faire débreaker après 2 doubles fautes et en fracasse sa raquette de rage, inutile de vous préciser que ce geste est plus que malvenu à ce niveau de la compétition mais elle ne s’arrête pas là et finit par insulter l’arbitre de “menteur” et de “voleur“, estimant s’être fait arraché le jeu par un homme hostile.

Lors de sa conférence de presse elle dénoncera le sexisme présumé de l’arbitre qui n’aurait selon elle “jamais infligée pareille sanction à un homme” et ramène donc sur le devant de la scène un débat qui dépasse de loin le cadre de sa rencontre sportive perdue.

Si nous ne contestons par le fait qu’il demeure, dans le sport comme ailleurs, des inégalités entre hommes et femmes nous trouvons dans le cas présent que le terme massue du sexisme soit un peu trop salvateur,  brandi ici après une défaite certes amère pour l’américaine mais qui s’est orchestrée autour de son comportement déplacé et de son manque de self-contrôle (cf : ci dessus).

Affaire à suivre …