Solomon Samuel Simone alias Raz Simone accusé de trafic sexuel et propos menaçants

Un autre rappeur américain est dans le viseur des autorités judiciaires américaines. L’homme de Seattle Solomon Samuel Simone plus connu sous le nom de scène de Raz Simone devra répondre des accusations de trafic sexuel et menaces. Une plainte a été déposée par cinq femmes qui attendent que justice leur soit faite après leur première tentative qui n’a pas prospéré.

Ce n’est pas pour la première fois que les plaignantes contre Raz Simone essaient de le faire inculper pour trafic sexuel et allégations de propos menaçants. Elles avaient espéré que les investigations entamées entre-temps par Bill Guyer, un détective, aboutissent à l’ouverture d’un dossier contre le rappeur. Leur attente a duré plus de quatre ans sans donner de la matière conséquente pour espérer une plainte prospère.

Cette fois-ci, elles ont trouvé un contournement : déposer une plainte au civil. Elles espèrent que par cette voie, Raz Simone pourra enfin répondre des actes qu’il aurait commis sur elles.

De quoi s’agit-il ?

Selon les 5 femmes plaignantes, Raz Simone les a maintenues en détention, abusé d’elles sexuellement et les a utilisées ensuite pour proxénétisme. Pearl, l’une d’entre elles, déclare avoir été sous l’exploitation sexuelle de Raz Simone pendant plus d’une année et n’a réussi à se libérer de son joug qu’en 2017. Tout ceci se serait déroulé dans la ville de Las Vegas.

Dans les détails, Pearl dit que son bourreau mettait tout en place pour obtenir d’elle ce qu’il voulait. Allant jusqu’à la séquestrer pour la rendre docile et obéissante. 

Pour attirer ses victimes et les mettre en confiance, Raz Simone ferait d’abord un profilage et ciblerait des femmes qu’il trouve vulnérables et qui sont déjà dans la prostitution. Il leur parlerait de sa bonne foi en leur promettant de les aider à changer d’activité et à prospérer. Une fois leur confiance gagnée, il leur aurait imposé des “règles strictes sur ce qu’ils pouvaient manger et comment agir“.

Il les aurait non seulement forcées à avoir des rapports sexuels avec lui mais aussi il les aurait obligées à se prostituer et lui remettre l’argent qu’elles gagneraient chez leurs clients.

Une des plaignantes raconte : « Il m’a transportée du Minnesota à Seattle et en trois jours, il m’a fait faire du travail forcé en utilisant des tactiques d’attentat à la bombe, de liens traumatisants et de langage abusif ».

Des faits présumés qu’elles espèrent faire admettre à leur accusé qui ne se reconnaît pas dans leurs accusations.

Raz Simone s’inscrit en faux contre les plaignantes

À propos des accusations portées contre lui, le rappeur de Seattle est catégorique : C’est faux. « C’est un plan qu’ils ont mis en place il y a des années. L’argent est en jeu, et ils l’utilisent comme un recours collectif » déclare-t-il.

Sur la suite du dossier, Corinne Mullen son avocate est sereine : « Ce procès vise à poursuivre diverses personnes et entités dans le but de créer un dossier cohérent, mais il n’y en a pas ici, et nous ne doutons pas que le dossier sera rejeté sur le fond » affirme-t-elle.

Les plaignantes ne désespèrent pas pour autant. Comme réparation des dommages qu’elles auraient subis, elles réclament chacune 1 million de dollars américains.