Le rappeur franco-tunisien est très connu pour le personnage sulfureux qu’il incarne. Si Swagg man a fait fort avec ses morceaux « Blackcard » ou « Billey », c’est à ses tatouages qu’on l’identifie. Avec le logo de Louis Vuitton tatoué sur le crâne, il est l’un des artistes les plus présents sur internet. Récemment trempé dans des affaires judiciaires, Swagg man est finalement acquitté par la justice.
Swagg man au cœur de l’escroquerie
Bling bling, est le mode auquel se résume la vie de l’ex-rappeur natif de Nice. Il a un goût particulier pour tout ce qui scintille et jugé extravagant. Swagg man affectionne être sous les lumières de projecteurs où toutes les attentions se rapportent à lui. L’homme ne manquait pas une occasion d’étaler sa fortune au monde avec d’autres signes extérieurs. Mais un évènement vient remettre en cause l’origine de la fortune du riche tunisien.
Le problème survient parce que la source de la richesse est restée occulte. En 2019, le rappeur au crâne tatoué est accusé de blanchiment d’argent par la Banque centrale de son pays. Pour cause, un virement de 17 millions de dinars en provenance de la Suisse. Swagg man a prétendu qu’il comptait construire une mosquée, un orphelinat et un hôtel avec ces fonds. Si le rappeur confie avoir viré cette somme pour des fins sociales, la situation n’est pas vue de cet œil. Par ailleurs, dans ce montage financier très complexe, plusieurs fans avouent avoir été escroqués.
Le chanteur est soupçonné d’avoir abusé de la confiance de plusieurs de ses admirateurs. Les témoignages de fans ont donc afflué notifiant des formes d’arnaques de la part de l’artiste d’origine tunisienne. 21 présumées ayant cumulé un préjudice total de 1,5 million d’euros ont donc porté plainte en Tunisie. À la suite d’un procès, l’artiste franco-tunisien est reconnu coupable d’escroquerie et de blanchiment d’argent. Il est donc condamné à une peine de 5 ans de prison et une amende de 30 000 euros.
Le non-lieu pour le Swagg man
Incarcéré en Tunisie depuis 2019, Swagg a retrouvé une liberté provisoire en juin passé. Après avoir versé sa caution s’élevant à 60 000 euros, le chanteur est libéré, mais avec interdiction de voyage. La prison qui l’aura privé de sa liberté n’a rien enlevé à ses coups de gueule. Dès sa sortie de prison, il en a poussé un sur Instagram contre la presse. Il a donc dénoncé un lynchage médiatique à son encontre en pointant du doigt un journaliste. Ce dernier aurait selon lui divulgué de fausses informations sur cette affaire.
Le rappeur a alors décidé de rétablir la vérité sur son emprisonnement. L’interprète de « ’ Liberta » vient de comparaître devant le tribunal pour jugement. C’est sur son compte Instagram qu’il a annoncé être acquitté avec un non-lieu prononcé pour manque de preuve. « Voilà, Swagg man affaire classée sans suite ! Acquitté ! Voilà après 3 ans de combat judiciaire. Je commence à toucher enfin mes droits ! On m’a accusé d’appartenir à une organisation criminelle internationale et de blanchisseur à l’échelle internationale ! Mais Dieu merci la justice existe vraiment » a-t-il déclaré, plein de fierté avant de remercié ses deux avocats.