Too $hort et E-40 s’inquiètent de la violence caractérisant le Hip-hop. Pour les deux une intervention s’impose pour tout arrêter.
Les écrits restent plus que les paroles. C’est apparemment ce que Too $hort et E-40 ont compris en décidant de se prononcer à propos de la violence dans le rap. Ces stars de la côte Ouest ont fait une analyse approfondie de la situation à travers un éditorial dans leur tribune The Atlantic.
Une responsabilité à tous
Le message commence par un constat des faits actuels. « Le centre-ville est comme l’octogone MMA – c’est la cage, le piège », ont-ils écrit. « Beaucoup de merdes violentes descendent, mais c’est toujours la maison de nombreux artistes hip-hop. Et il y a encore beaucoup d’espoir, de faim et d’amour dans les rues. Nous devons simplement trouver de meilleures façons de nous soutenir mutuellement. C’est la responsabilité de notre génération autant que celle des jeunes MCs. »
Ils ont ensuite poursuivi en incriminant les réseaux sociaux de favoriser l’escalade de la violence. « L’une des raisons pour lesquelles la violence s’est aggravée est les médias sociaux. Les rappeurs essaient trop fort de fléchir en ligne au détriment de leur sécurité. Ces gars reçoivent de l’argent à un rythme plus rapide que nous ne l’avons jamais fait. Nous sommes allés au club de strip-tease quand un rappeur était assis avec des murs d’argent – comme, des murs : chaque pile mesurait trois pieds de haut. »
La solution est dans restructuration
Pointant du doigt l’exposition de fortune ou des folies en matière de dépense, le duo a fini par proposer une solution. Il s’agit de la réorganisation du secteur avec l’implication de tous. « L’industrie a besoin de changement », ont-ils affirmé. « Les artistes doivent agir de manière plus prudente et stratégique. Les labels et les dirigeants de la musique doivent investir davantage dans les ressources éducatives pour protéger les artistes avec lesquels ils travaillent. Les gestionnaires doivent embaucher des équipes de sécurité qualifiées capables de désamorcer efficacement les situations tendues. Les rappeurs doivent minimiser leur activité sur les réseaux sociaux et être plus vigilants lorsqu’ils sont hors de chez eux. »