Tory Lanez a eu des comportements qui l’enfoncent.
Après avoir été reconnu coupable après le procès, Tory Lanez connaîtra bientôt la peine qu’il devra purger. Selon les informations obtenues par HipHopDX, le rappeur risque 13 ans de prison. C’est la sentence que les procureurs demandent dans le cadre de la fusillade avec Megan Thee Stallion
Tory Lanez s’est compliqué la vie
C’est dans un mémorandum déposé le mardi 6 juin que les procureurs ont exprimé leur volonté de voir Lanez passer 13 ans en prison. Le document défend que l’accusé a provoqué un traumatisme à la victime durant la période avant le procès de décembre 2022. C’est en raison de cette volonté de nuire à Meg que les procureurs ont demandé que la sentence soit alourdie.
Pour ces hommes de la loi, Tory Lanez (de son vrai nom Daystar Peterson) a utilisé sa musique et certains posts pour nuire psychologiquement à Meg déjà touchée par la fusillade. « Les mots ont un pouvoir et la plume est souvent plus puissante que l’épée. Dans cette affaire, Daystar Peterson a utilisé les deux », peut-on lire dans la note. « Non content d’avoir blessé la victime en utilisant son épée (arme à feu), il a également utilisé sa plume. Les messages qu’il a publiés en ligne pendant près de trois ans ont traumatisé à nouveau la victime. »
Le mémorandum a aussi évoqué l’influence et la manipulation que Lanez a réalisées sur ses fans dans le cadre de cette affaire. « Sa portée en ligne est mondiale (des millions d’adeptes et des observateurs occasionnels) et les déclarations de l’accusé enhardissent ses adeptes, de sorte qu’ils sont eux aussi complices du nouveau traumatisme subi par la victime. Il est responsable de l’effet de ses paroles et de ses actes ».
Pour convaincre, les procureurs ont considéré les appels et les excuses de Tory comme des aveux de sa culpabilité. Dans un autre sens, le comportement du rappeur après l’incendie ne l’a pas vraiment aidé et les procureurs l’ont notifié. « Le tribunal peut également considérer l’absence de remords de l’accusé comme un motif de refus de la probation », peut-on lire dans le mémo. « L’accusé n’a pas fait preuve de remords, ce qui soulève la question de savoir si les excuses qu’il a adressées à la victime dans son message texte et son appel en prison étaient sincères et pas seulement motivées par un effort pour maintenir le silence de la victime. »
Le juge Herriford chargé de l’affaire donnera son verdict le 13 juin prochain.