L’un était partenaire commercial de l’autre jusqu’à ce que leurs routes se séparent. On aurait souhaité que la suite se joue à l’amiable compte tenu de tout ce qui les a unis. Mais un différend commercial oppose Akon et Devyne Stephens devant la justice.
Une dette de près de 4 millions de dollars américains oppose Akon et Devyne Stephens. Il y aurait en plus une autre ardoise de 750 000 dollars. Une somme qui résulterait d’accords conclus entre les deux parties pour la rupture du contrat qui les liait.
À l’origine du conflit
Selon les affirmations de Devyne Stephens, le chanteur afro-américain Akon que l’on ne présente plus avait accepté en 2018 de reverser 3,25 millions de dollars sur une période de quatre ans à son ancien partenaire commercial. Dans l’exécution de cet accord, Akon n’aurait pas libéré le dernier payement de cette redevance.
Documents juridiques à l’appui, Devyne Stephens soutient sa version des faits et entend entrer en possession de tout ce que Akon lui doit au nom des clauses qui régissent leur séparation. Il a donc saisi la Cour suprême de Manhattan. Dans la plainte actualisée, les montants que réclame Devyne Stephens sont les mêmes et c’est toujours le dernier non-paiement qui serait l’origine de cette nouvelle plainte.
Aucun commentaire de Akon et de ses avocats pour le moment
Ce rebondissement du contentieux entre Akon et son ancien partenaire commercial fait la une de l’actualité depuis peu. Devyne Stephens dès qu’il en a l’occasion ne manque pas de revenir sur ses accusations. Pour le moment l’interprète de “Lonely” et ses avocats n’ont fait aucun commentaire sur les accusations de l’ancien partenaire commercial.
À en croire Devyne Stephens, Akon aurait prétexté de son affiliation avec BMG Records pour remettre en cause les clauses de son accord avec lui. Avant même que ces arguments ne sortent à nouveau du camp de Akon, l’ancien partenaire commercial les rejette : « Bien qu’Akon affirme qu’il n’est pas actuellement signé sur une maison de disques “majeure”, il se trompe », déclare-t-il.
Selon les documents juridiques, Akon, de son vrai nom Aliaune Damala Bouga Time Puru Nacka Lu Lu Lu Badara Akon Thiam, aurait remis en cause les clauses du contrat. Il ne devrait pas avoir à payer sa réduction de 20 % des redevances, car il est maintenant sous BMG Records, aurait-il dit.
Sur la rupture du contrat, Devyne Stephens accuse Akon de sabotage. Il aurait mis tout en œuvre pour arriver à cette fin dans le but de ne pas honorer ses engagements.
Ce n’est pas pour la première fois que les deux hommes se retrouvent d’ailleurs à la justice dans ce dossier. Deux fois déjà par le passé ils y étaient. Selon Page Six, « Akon a passé la majeure partie d’une décennie à contrecarrer les tentatives de Stephens d’obtenir de grosses sommes d’argent qu’Akon a, sans ambiguïté, promises de payer dans des contrats ».
Devyne Stephens qui est un nom bien connu dans le showbiz américain n’entend pas renoncer à ce dossier. De nombreux artistes de renoms ont eu affaire à lui et il a su asseoir une renommée dans le milieu.
Qui est Devyne Stephens ?
Ga-Devyne Stephens, c’est son nom à l’état civil. Beaucoup l’appellent le Berry Gordy de cette génération. Le natif d’Atlanta s’est lancé dans les années 90 dans l’univers musical. Il a été le premier à signer avec la maison LaFace Records de LA Reid & Babyface. Parmi ceux avec qui il a travaillé figurent des célébrités comme Pebbles, Toni Braxton, Pink, TLC, Outcast, Usher, Ciara, Mary J. Blige, Destiny Child, Gwen Stephanie, Boyz II Men, P. Diddy et Jay-z.
C’est en 2005 qu’il a signé Akon à UpFront Megatainment et a conclu un accord de distribution avec SRC/Universal.