Le 18 novembre dernier, Will Smith était avec Idris Elba au Savoy du côté de Londres. Il en a profité pour révéler l’un des moments sombres de sa carrière.
L’une des raisons d’existence des paradis fiscaux est l’acharnement des gouvernements sur les avoirs de leurs citoyens. Les plus visés et victimes de ce système appelé le fisc sont les artistes et célébrités sportives et cinématographiques. S’ils excellent dans l’art de se faire remarquer, ils ont de moins meilleures compétences quand il s’agit de gestion de leurs finances. Ils s’endettent pour la plupart et ce phénomène surprend souvent les fans, car il est impensable de voir des célébrités qui étaient pleines aux as, traîner une ardoise avec des chiffres pharaoniques. Will Smith aussi a pris part à cette foire d’empoigne et il en a fait part à Idris Elba durant son séjour à Londres.
Will Smith tout fauché
Son nom ne nous aurait rien inspiré s’il n’avait pas pris le taureau par les cornes. Alors qu’il est de passage à Londres pour la promotion de ses mémoires will, Will Smith avoue qu’il a eu des problèmes financiers au point de toucher le carreau. Il était dans le viseur de l’IRS qui lui adressait une facture de plus de deux millions de dollars. « Je ne sais pas à quoi ressemble le gouvernement avec les impôts au Royaume-Uni, mais aux États-Unis, ils le prennent au sérieux », a-t-il commencé par dire. Il a avoué son incapacité à régler cette ardoise fiscale. « Alors l’Oncle Sam voulait son argent. Je n’ai pas oublié, je n’ai tout simplement pas payé. » Il a aussi évoqué le risque qu’il courait s’il devait payer en comptant sur ses avoirs. En effet, pour aider à régler la dette, Smith a admis qu’il devait « tout vendre, et je savais que quelle que soit ma nouvelle vie, je pouvais sentir que ce serait à Los Angeles ».
Le flair et l’aptitude à vite rebondir
Will ne s’est pas caché derrière le fait qu’il soit fauché. Sa situation l’a obligé à déménager à Los Angeles puisqu’il sentait un bon coup venir. De là, il réussit à se construire sa carrière qu’on ne présente plus aujourd’hui. « J’ai emprunté 10 000 $ et j’ai déménagé à Los Angeles et une fois, nous faisions des spectacles et j’essayais de gagner de l’argent alors nous étions à Detroit et nous faisions un spectacle. J’avais rencontré un gars nommé Benny Medina. Vous vous souvenez d’Arsenio Hall ? J’ai commencé à y aller parce que tout le monde était dans Arsenio Hall. » , a-t-il déclaré pour expliquer ses débuts avant son atterrissage sur The Fresh Prince of Bel-Air.
L’illégal peut rendre parfois service
L’emprunt effectué, Will a pris le soin de préciser celui qui le lui a permis. « Alors, j’ai emprunté 10 000 $ à un de mes amis qui était un fournisseur de produits pharmaceutiques de quartier ». Par ces mots, on comprend que les sous qui ont aidé Will Smith à se hisser haut proviennent d’un trafiquant de drogue qu’il a pris le soin de garder confidentielle.
L’essentiel à garder
Par son histoire, Will Smith a surtout rappelé à tous que derrière l’apparence d’homme à succès, il a aussi touché le fond et qu’il n’a pas abandonné la lutte. Ce message se rapproche un peu plus de l’objectif qu’il vise dans son documentaire pour l’exercice physique. On peut en dire de même pour le rôle de Richard Williams qu’il a récemment joué dans le film King Richard. Pour rappel, le film est disponible depuis ce 19 novembre 2021.
