Le fils de Nicolas Sarkozy lutte avec ferveur pour la dépénalisation de toutes les drogues. Les hommes meurent mais pas les idées.
Louis Sarkozy, dernier des fils de Nicolas, s’offrait le 9 février dernier une tribune dans le site conservateur américain Washington Examiner pour dénoncer la pénalisation des drogues mise en place dans l’immense majorité des pays. L’article avait eu un certain impact, notamment amplifié par la filiation du jeune narco-militant. Visiblement peu enclin à déposer le glaive, Young Sarkozy s’est récemment exprimé chez nos confrères de Vice pour clarifier son point de vue sur la perception et la législation entourant la consommation de drogues.
Le fils de la rockstar de l’UMP a mis en avant l’importance du débat sur un sujet globalement considéré comme tabou. Louis Sarkozy a utilisé pour défendre son point de vue l’exemple du Portugal, pays qui a dépénalisé toutes les drogues en 2001. Il a également affirmé que la consommation de coke et de méthamphétamine à usage privé et récréatif devrait être toléré, l’activité ne faisant de “mal à personne”. Le jeune étudiant de New York, qui passe visiblement des soirées légèrement borderline, se positionne donc avant tout comme défenseur du libre arbitre et de l’auto-responsabilité.
Entre le combat de son plus jeune fils et la carrière de beatmaker de l’aîné Pierre, pas sur que Nicolas ai obtenu totalement la descendance qu’il souhaitait (même si Pierre a eu la décence de produire un album pour le plus illustre rappeur encarté chez le parti de son père). A moins que l’engagement de Louis ne soit un coup calculé par son paternel pour protéger sa clique des ennuis judiciaires liés à leurs soirées extravagantes sans remettre en cause sa crédibilité politique, ce qui constituerait un nouveau move brillant de la part du renard de la droite française.