MMA officiel légalisation France 2020

Les compétitions MMA arrivent prochainement en France

Voilà une avancée de plus pour la légalisation du MMA en France. La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a annoncé que la discipline va être rattachée à la Fédération française de boxe (FFB).

Cela fait plusieurs mois que la question de la légalisation des arts martiaux mixtes (MMA) occupe le débat public en France. Après plusieurs prises de position positives de la part des autorités françaises, voilà une nouvelle avancée pour la discipline.

En effet, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu a annoncé que la discipline allait être affiliée à la Fédération française de boxe (FFB). « Après avoir recueilli et exploité les différentes informations issues de [la] phase d’instruction, la ministre des Sports envisage d’accorder par arrêté ministériel, la délégation de la discipline du MMA à la fédération française de boxe », a communiqué le ministère des Sports.

C’est donc la fédération de boxe qui remporte le gros lot. Six fédérations dont celle de kick boxing et de muay thaï avaient fait acte de candidature pour encadrer le MMA, encore interdit de compétition en France.

Et maintenant, quelle suite pour le MMA ?

Cet avis ne signifie pas pour autant que le MMA est légalisé en France. La ministre doit d’abord demander un avis consultatif au comité olympique français (CNOSF). Après cet avis qui sera rendu dans plusieurs semaines, la discipline sera « déléguée à une fédération choisie pour une durée d’un an » comme le précise le ministère à l’AFP.

Pour autant, cette décision a ravi les pratiquants de ce sport de combat complet, qui engage aussi bien des coups de pied, poing et genou, que des prises au sol. Avec près de 30 000 à 50 000 pratiquants, le MMA a tout pour devenir l’un des sports les plus populaires dans l’Hexagone.

La France est l’un des derniers pays à interdire les compétitions de MMA. Une discipline qui connaît pourtant une popularité grandissante ces dernières années. La puissante organisation américaine de l’UFC (Ultimate Fighting Championship), a salué la décision de la ministre des Sports française.