Niro et son acolyte Nino B ont clippé leur morceau funky « Le truc » sorti en 2018. Un clip original et dansant qui casse l’image street des deux rappeurs.
Le rap français a souvent collé des étiquettes faussées aux artistes. Il est vrai qu’il y peut y avoir une différence entre l’image d’un rappeur dans sa musique et celle qu’il donne en interview ou sur les réseaux sociaux. L’exemple le plus probant est Kaaris, dur dans sa musique, et souriant et drôle en interview. Le cas de Niro est un peu similaire.
Fin 2018, Niro et son compère, Nino B dévoilent un nouveau morceau « Le truc ». Un titre qui se démarque du reste de la discographie du rappeur de Blois. En effet, sur cette instru funky concoctée par Senyss, les deux interprètes ont surpris les auditeurs avec un morceau délirant et dansant.
Niro et Nino B sont toujours autant dans « Le truc »
Un an et demi après la sortie de ce titre, Niro et Nino B ont profité du confinement pour nous divertir avec le clip du morceau en question. Et comme le son, le délire est poussé à son paroxysme. Coiffés de perruques afro et vêtus de costumes seventies, les deux rappeurs continuent sur le ton décalé.
A l’image, les deux rappeurs s’amusent à réaliser de petits pas de danse qui rappellent ceux du tube d’IAM « Je danse le MIA ». Le clip fait aussi plusieurs références cinématographiques notamment à Pulp Fiction.
Ici donc, Niro casse totalement son image street en prenant une voix perchée dans le refrain. Une voix pas totalement inconnue puisque l’artiste avait l’habitude de l’utiliser dans ses interludes. Comme quoi, les deux acolytes d’Ambition Music prouvent qu’ils peuvent aussi s’amuser en musique.
Niro continue donc d’occuper l’espace rap, après avoir envoyé le clip de « Fort et vivant » issu de son dernier album Stupéfiant. Par ailleurs, le rappeur a participé à la dernière tape d’Alonzo. Il a aussi indiqué lors d’un live Instagram qu’il allait s’attaquer au septième art, avec la préparation d’une série dans laquelle il sera acteur. Une affaire à suivre dans les mois venir.
