Al-Sharpton

Pour Al Sharpton, le hip-hop n’est pas considéré dans la mort de Takeoff

Takeoff sera inhumé le vendredi 11 novembre. Avant cela, des réflexions se mènent sur la violence dans le monde de la musique.

Takeoff est mort le 1er novembre 2022 mais son décès a donné naissance à des réflexions. Il n’est pas le premier rappeur à être tombé au cours d’une fusillade. Seulement que son cas a poussé de nombreuses icônes à pointer du doigt le Hip-Hop comme point commun. Il y en a qui ont même suggéré une révolution avec le bannissement des propos violent dans les textes de rap.

Le révérend Al Sharpton élève le débat et prend la défense du mouvement hip-hop pour explorer d’autres pistes.

Ne blâmez pas le hip-hop

TMZ a eu un moment de discussion avec le révérend Al Sharpton. Pour ce dernier, la mort de Takeoff n’est pas à amputer au rap. Cette situation ne résulte pas de la violence dans le rap. Pour lui, c’est plutôt la conséquence de la violence armée au pays de l’oncle Sam. « Tout d’abord, personne n’a été plus sur la violence armée et n’a dit que nous devions faire face à des choses dans le hip-hop, mais je me souviens que j’ai grandi, les artistes R & B avaient l’habitude de faire des fusillades ».

Pour l’invité de TMZ, les médias amplifient beaucoup la violence par le contenu qu’ils diffusent.

Le révérend a aussi préféré voir le bon côté en prenant exemple sur les rappeurs qui poussent leur communauté. « Vous avez beaucoup de gens dans le hip-hop qui sont très responsables, qui sont très créatifs, qui aident leur communauté », a-t-il dit. « Nous ne devrions pas agir comme si le hip-hop était synonyme. Nous devons nous en occuper avec ceux qui sont violents. Mais un voyou est un voyou, qu’il chante du jazz, qu’il soit R & B, qu’il chante du gospel. Je connais des prédicateurs qui font leurs valises. »