Après le rap, c’est le MMA qui tend les bras à Abou Debeing

De son vrai nom Abou Kevin Kamara, l’ancien membre du groupe L’Institut vient d’entamer une reconversion professionnelle à 360°. Après avoir brillé sur les scènes, le rappeur a annoncé son début de carrière dans le MMA dans la catégorie des moins de 77 kg. L’annonce a été faite à Saint-Jacques-de-la-Lande, à l’occasion de la 4e édition de l’AEF. 

Une carrière solo sur les chapeaux de roue, et pourtant…

Si vous recherchez un casino en ligne fiable, Abou Debeing n’est certainement pas la référence en dépit de ces accointances avec plusieurs joueurs du PSG comme Adrien Rabiot, Blaise Matuidi ou encore Layvin Kurzawa. Contrairement aux rappeurs de sa génération, c’est uniquement par sa carrière musicale et par son parcours hors scène qu’il force l’admiration. 

Révélé en 2013 par son bref parcours dans le groupe « L’Institut » qu’il a formé avec L’Insolent, Dr Beriz, L.A.S, John Kafé et Dadif Le H de Guerre, Abou Camara a ensuite entamé une carrière solo en 2014. Après avoir enchaîné des remix et des freestyles, c’est grâce à ses collaborations avec de grands noms comme Black M, H Cue, Aya Nakamura ou encore Keblack qu’il va véritablement se faire une place dans le game. 

Lancé par ses succès, le rappeur enchaîne les tubes grâce à ses 3 albums sortis en 2017, en 2019 et en 2020. A priori, rien ne le prédestinait à ce virage à 360° du rap vers une carrière de MMA. Pourtant, pour Abou Debeing, il s’agit d’un véritable retour aux sources. 

Un retour aux sources pour Abou Debeing

Le premier contact d’Abou Kevin Carama avec la boxe remonte à ses 20 ans lors de son passage en prison. Cet épisode de sa vie lui avait permis de se lancer dans la boxe anglaise. Avant cela, il avait d’abord eu un parcours dans le football, jouant au sein du Red Star Football Club de Saint-Ouen-sur-Seine.

Le rappeur a continué à pratiquer la box à sa sortie de prison. Actuellement âgé de 34 ans, il est actuellement pensionnaire de The FULL FORCE, un club de MMA du 13e arrondissement de Paris, sous la houlette de Mehdi Ben Lakhdhar, un ami d’enfance. C’est lui qui l’aurait mis dans le bain de ce sport depuis 2019. 

S’il a avoué que le MMA était un sport complexe, Abou a également affirmé : « J’aime ce sport, je le respecte. C’est un noble art qui me donne de la discipline : je m’entraîne deux fois par jour. » Il évolue actuellement dans une ligue européenne, el Cage Warrior. 

Ce revirement, Abou Debeing l’explique par une volonté farouche de sortir de sa zone de confort. « Quand on réussit dans un domaine, on a tendance à vouloir rester dans sa zone de confort », a-t-il précisé. Il a ajouté : « Ça fait peur d’être enfermé dans une cage et de ne pas savoir l’issue du combat alors qu’on a l’habitude d’être sur scène. Perdre en étant exposé peut faire le tour du monde. Mais j’espère aussi que, si des gens connus pratiquent ce sport, le MMA va faire un bond et gagner en notoriété. »

Cette détermination l’a motivé à prendre part à la 4e édition de l’AEF, car selon son entraîneur, il réussit tout ce qu’il entreprend.

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Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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