STREET-ART
Né en 1964, Ernesto Novo s’intéresse très tôt à l’art sous toutes ses formes. Une passion qui va le suivre durant toute son enfance. Issu d’une famille nombreuse d’origine vietnamienne, il grandit dans les quartiers populaires du sud de la France, où le métissage culturel est le maître mot que ce soit dans son foyer ou avec ses fréquentations.
Ernesto ne se contente pas d’exécuter son art avec une seule technique, au contraire, il les accumule, ce qui lui permet de se définir comme un artisan.
C’est donc tout naturellement, qu’au moment de choisir sa voie, Ernesto Novo a décidé d’intégrer l’école des Arts Décoratifs de Nice, puis s’éloignant des siens celle de Strasbourg. Il pressent alors l’évolution fulgurante du numérique et s’oriente dans le digital mais ne perd pas pour autant la maîtrise des autres moyens comme pinceaux et craies qu’il pratique dans la rue.
A partir de là, il développe son propre style, inspiré de la vie autour de lui, à l’inverse de la tendance du moment plus orientée vers le minimalisme et monochrome : POP Art dans ses choix de couleurs ; Art Africain ; musique plutôt Hip-Hop, Jazz et Reggae pour le booster de performances ; multiples voyages pour enrichir sa vision du Monde ; les femmes aussi, toujours très présentes dans son travail.
Depuis l’obtention de son diplôme en 1990, il n’a cessé de vivre plus ou moins bien de sa passion, parfois dans la rue, parfois en galerie ou dessinateur de presse mais toujours avec la même envie, de Paris à Tokyo en passant par Londres, Los Angeles, le Sénégal et le Brésil.
De grandes marques, des lieux et personnalité ne s’y sont d’ailleurs pas trompées et ont fait appel à lui pour des événements : T-shirts WRUNG, lancement d’une des bières DESPERADOS, disque de platine Imany (chanteuse) au Grand Palais, Giorgio Armani,Urban Peace 3 au Stade de France, lancement Tekken (jeu vidéo), Soul Jazz Festival, La Bellevilloise, la Manufacture 111, Favela Chic, Maria Loca …. pour des performances grand format dans la plupart des cas. Le dernier en date est sa collaboration pour le mur Rosa Parks, rue Aubervillier dans le 19 ème.
N’hésitant jamais à se joindre à une cause qu’en elle lui tient à coeur, il a donné des cours d’Arts Martiaux et d’Arts plastiques dans des maisons de quartiers, il peint pour les causes défendues par Zinédine Zidane, pour soutenir les victimes d’Haïti, faire connaître le drame des enfants soldats, de la maladie de Huntington, ou des journalistes otages en Syrie.
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