Le meurtrier de Nipsey Husstle n’a pas obtenu gain de cause pour sa tentative de réduction de condamnation pour meurtre au premier degré.
La mort de Nipsey Husstle n’est pas restée impunie. Pour avoir abattu Husstle devant son magasin Marathon Clothing dans le sud de Los Angeles en mars 2019, Eric Holder est dans une procédure judiciaire assez complexe. Le 2 novembre dernier, les jurés avaient reconnu Eric coupable de la mort de l’artiste avec la qualification de meurtre prémédité. Dans le même temps, le meurtrier a été reconnu coupable des meurtres de Kerry Lathan et Shermi Villanueva mais avec la qualification de crime passionnel.
Cette différence de qualification pour les victimes de cette fusillade a été exploitée par les avocats d’Eric Holder. Ils avaient estimé une incohérence dans le jugement et avaient demandé un changement de jugement.
La réponse de la cour
Dans le but de réduire de quelques décennies la peine de son client, les avocats d’Eric Holder ont demandé le changement du meurtre au premier degré en un meurtre au deuxième degré ou comme un homicide volontaire. NBC Los Angeles a rapporté que le tribunal s’est opposé à cette demande en la rejetant.
Selon la même source, la défense a tenté de faire comprendre que la fusillade était un crime passionnel. Le procureur adjoint John McKinney a eu des arguments pour prouver le contraire à la défense. Il a qualifié le meurtre comme « de sang-froid » et « calculé » pendant le procès. Le Procureur adjoint s’est aussi basé sur le temps qui a séparé l’échange verbal et le meurtre pour parler de préméditation. « Dire : ‘Tu as fini’, avant de lui tirer dessus et de lui tirer dessus plusieurs fois… Lui donner un coup de pied dans la tête, c’est personnel… Ce qui fait de ce meurtre un meurtre au premier degré, c’est la préméditation et la délibération ».