Le chanteur en disgrâce a porté plainte contre le centre de détention de Brooklyn où il est gardé, la semaine dernière.
R. Kelly n’est pas ravi de sa situation en prison
R. Kelly a peut-être le sentiment d’avoir été soumis à une « punition cruelle et inhabituelle » en étant placé sous surveillance anti-suicide. Cependant, le centre de détention de Brooklyn où il est incarcéré n’est pas d’accord. En réponse à son action en justice, le bureau du procureur des États-Unis à Brooklyn a indiqué qu’il ne saurait en être autrement.
En effet, le chanteur disgracié restera en détention « pour sa propre sécurité » après avoir subi une évaluation psychologique. C’est ce que rapportent les documents présentés par le bureau du procureur. « Les circonstances actuelles de la vie de R. Kelly lui causent sans aucun doute une détresse émotionnelle », a écrit Melanie Speight, procureur adjoint des États-Unis.
« Il est un délinquant sexuel reconnu coupable qui a été condamné à passer les trois prochaines décennies en prison », a-t-elle poursuivi. Le roi du Pop-Soul ne semble pas être d’accord. Dans son action en justice, l’homme de 55 ans a affirmé qu’il était placé sous surveillance en cas de suicide « uniquement à des fins punitives en raison de son statut de détenu très médiatisé ».
L’avocate Jennifer Brown pense que son client n’est pas surpris des circonstances de sa condamnation et qu’il est en parfait état psychologique. Elle a qualifié de « ’cruelle et inconstitutionnelle »’ cette surveillance anti-suicide dans le cas de R. Kelly.