Fête païenne à l’imagerie horrifique, Halloween a toujours inspiré les rappeurs américains par son étrangeté et son esthétique, ou alors à leur servir de prétexte pour assumer leurs fantasmes vestimentaires le temps d’une soirée.
On commence dès le début avec du très lourd, puisque vous pouvez ici contempler monsieur Nasir Jones déguisé en dictateur (probablement sud-américain) à l’occasion de la fête d’Halloween de 2016. On savait pas qu’on avait envie de voir ça mais maintenant impossible de penser à autre chose.
Autre outfit légendaire de rappeur américain célébrant Halloween, cet improbable déguisement de vampire du Muppet Show, porté avec style et attitude par la légende Snoop Dogg.
Les esthètes apprécieront cette incroyable figurine de Ghostface Killah, tout en validant d’un regard bienveillant le travail de coupe sur les parois de la citrouille, discipline hautement sous-estimée.
Dans un registre un peu différent, on a pu apercevoir Busta Rhymes à l’écran dans le film Halloween Resurrection, le 8ème film de la célèbre saga de slasher sorti en 2002. On vous dirait bien que le film est éclaté au troisième sous-sol mais on ne l’a évidemment pas vu. Cela dit les images parlent d’elles-même (deuxième plus grosse bavure de la carrière de Busta après son featuring avec Biglo et Oli).
Toujours dans le thème de la série de films Halloween, Dr Dre avait quand à lui samplé en 1999 le célèbre thème musical du premier film, composé par son réalisateur John Carpenter. Le morceau en question, Murder Ink, sur lequel on retrouve Hittman et Ms. Roq, figure sur son classique absolu Chronic 2001.
Alors que nous célébrons aujourd’hui même Halloween 2019, le titre du plus grand déguisement de l’année est extrêmement disputé entre ces deux merveilles, on vous laisse vous faire votre propres avis.
Joyeuses fêtes à vous.