Summer Walker sort de son silence à propos de son contrat de production avec LVRN

Summer rassure tout le monde que son contrat avec LVRN n’est pas celui qui a circulé sur la toile. Elle s’est exprimée tôt ce lundi matin sur sa story Instagram.


Summer Walker n’est pas restée indifférente aux nombreuses informations qui ont circulé sur la toile concernant son contrat de production. Elle a brisé le silence et rétablit la vérité. Votre site avait largement abordé le sujet vendredi dernier en avançant que ledit contrat avait provoqué pitié et colère auprès des fans de la chanteuse d’Atlanta.
Pour rappel, ledit contrat a circulé sur la toile le vendredi passé, mais n’a pas fait écran à la sortie officielle le même jour de Still over it, le deuxième album de Summer, deux ans après le premier Still Over. Le contrat comprend une avance de 110 000 dollars que l’artiste devait percevoir puis d’une redevance de 16 % après remboursement de l’avance. Dans l’exécution, elle n’a perçu que 85 000 dollars comme avance et 15 % de redevances. De plus, elle n’aurait pas une équipe pour défendre ses intérêts face au label LVRN.


La version de Summer

Elle a laissé couler le week-end pour permettre à son nouveau joyau de continuer à s’étendre dans le monde entier. Son silence et aussi celui prévisible de LVRN a presque fait passer pour vérité l’information sur son contrat, mais ce lundi matin très tôt, elle a livré à la place des pan cake, sa version des faits.
Dans sa story Instagram, elle a pondu un texte qui rassure que son contrat a connu des mises à jour.
Dans un premier temps, elle justifie son silence en ces termes : « J’ai vu beaucoup de bavardages en ligne. Je n’ai rien dit parce que je voulais rester concentrée sur la sortie de mon album. Maintenant, permettez-moi de clarifier les choses. »
Ensuite, elle avance que les chiffres qui ont circulé sur son contrat la semaine dernière ne correspondent pas à son deal actuel avec LVRN. Elle rassure que son contrat a connu des améliorations à plusieurs reprises et qu’elle dispose bien d’une représentation pour la défendre. De plus, elle a fait sous-entendre que cette représentation et le label ne sont pas en mode chien de faïence, car elle dispose aussi du soutien total de LVRN.
Pour finir, elle a lancé un message de reconnaissance à l’endroit de tous ceux qui se sont inquiétés pour elle puis a fait un coup de pub pour inciter à s’intéresser à son nouvel album. « Merci à mes fans d’avoir toujours été là pour moi et pour tout l’amour que vous continuerez à montrer à mon nouvel album. Je vous apprécie tous !! » , a-t-elle dit pour conclure.



La réalité des revenus des artistes reste toujours un problème


Par son intervention, Summer n’a pas démenti en réalité les chiffres de contrat publiés en fin de semaine passée. Elle a juste rassuré que son contrat a connu une amélioration. Cela signifie qu’elle a vraiment signé ce contrat comme son tout premier avec LVRN. Cela confirme également bel et bien qu’à ses débuts, Summer Walker était sous-payée. De toute façon, cette époque serait un vieux souvenir dans la tête de l’artiste de 25 ans puisque Still Over It est en passe de faire une entrée fracassante dans les charts pour sa première semaine aux Etats-Unis d’Amérique. L’album pourrait devenir l’album le plus vendu d’une artiste féminine de RnB puisque, selon Hits Daily Double, l’album pourrait dépasser les 200 000 ventes pour sa première semaine.


Et s’il s’agissait d’une stratégie de communication ?


Tous les moyens sont bons pour vendre. Jay-Z a récemment fait un coup de maître avec son éphémère compte Instagram. Ainsi donc, il est possible que la fuite du contrat soit un coup bien pensé et planifié afin d’aider Still Over It de Summer Walker à réaliser un bon chiffre d’affaires. Admettons-le, cette rumeur de contrat en chiffon a fait davantage de lumière sur Summer et a conduit beaucoup à se procurer l’album dans l’optique peut-être de rendre plus consistantes ses 15 % de redevances. Si cela s’avérait être vérifié, LVRN et Summer auraient abusé de la compassion des fans.

Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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