À l’occasion de son anniversaire, découvrez cinq informations sur le tonton du rap français, de son débuts de carrière virevoltant à ses collaborations surprenantes.
1) Il a débarqué aux Victoires de la Musique à bord d’un 504 break
Formé en 1994, le groupe 113 originaire de Vitry et composé de Rim’K, AP et Mokobé, mettait une énorme claque au rap français avec son premier album Les Princes de la ville en 1999. Un projet qui a propulsé 113 au sommet avec notamment deux récompenses aux Victoires de la musique.
C’est justement cette soirée mémorable du 11 mars 2000 au Zénith de Paris qui nous intéresse. Petit flashback de 21 ans, où 3 rappeurs jeunes et ambitieux décrochent deux récompenses du meilleur album rap et surtout, celle de la révélation de l’année (tous styles confondus). Clairement, ils n’en croient pas leurs yeux, de même pour le public présent dans la salle, car il faut le rappeler le rap à cette époque n’était pas du tout “démocratisé” comme aujourd’hui. En plus de ces deux Victoires, Rim’K, AP et Mokobé sont montés sur scène et pas n’importe comment, au volant d’une Peugeot 504 (la même que le clip) pour interpréter le classique Tonton du Bled avec Cut Killer aux platines. Un moment magique et surtout plein de fierté pour 113.
2) Il a refusé un feat avec Rihanna
En 2016, à l’occasion de la sorti du projet Monster Tape, Rim’K avait accordé un entretien à Pascal Cefran sur la radio francilienne Mouv’. Ce dernier avait alors lâché une bombe en révélant qu’avec son groupe, 113, et du coup avec AP et Mokobé, ce dernier avait refusé une collaboration avec Rihanna. Il se confiait alors en 2016 en disant : “C’était en 2006 vers la période “Pon De Replay”. J’étais pas seul. C’était à 113 qu’on l’a proposé. On nous avait montré “Pon De Replay”, j’ai dit “Non merci au revoir”. Ce n’était pas la Rihanna d’aujourd’hui”
Cette année, à l’occasion de sa balade médiatique afin de promouvoir son EP ADN, Rim’K s’est de nouveau exprimé à ce sujet. “Ce n’était pas la Rihanna d’aujourd’hui, elle commençait déjà à bien bosser, mais la façon dont ça allait se faire, c’était plus un arrangement entre maisons de disques qu’une vraie rencontre, qu’un vrai partage. C’est pas comme ça que je vois la musique. Evidemment, j’aurais kiffé faire un morceau avec Rihanna, mais pas de cette façon”.
3) Il a co-écrit une bande dessinée
Eclectique à souhait, Rim’K n’a pas fait que dans la musique. En effet, en 2012, le rappeur parisien s’associe à Regis Hautière afin d’écrire le scénario d’une bande dessinée. Intitulée Ghetto Poursuite, on y suit l’histoire d’une bande d’ados de cité : Mam’s, un amateur de baskets, Chris, le champion de foot, Thierry, le fana de jeux vidéo et Yanis, petit dernier d’une famille de six enfants. Une bande de « jeunes débrouillards une fois sortis du lit », comme le chantait Rim’K il y a sur le titre « Princes de la Ville ». Malgré eux, ils vont se retrouver impliqués dans une incroyable histoire, mêlant flics ripoux, machination politique et grande poursuite en voiture.
Le rappeur s’était alors exprimé au sujet de cette bande dessinée. “J’avais envie de mettre en lumière cette banlieue, mise à l’écart, dont on ne parle que lorsqu’il y a des faits-divers. J’avais envie de retranscrire la vie des gens du quartier. Ecrire pour la bande dessinée, c’est une façon d’emmener mon écriture un peu plus loin. Je me suis beaucoup inspiré de mes textes de chanson, qui sont eux-mêmes inspirés de tranches de vie. Mais que ce soit mes chansons ou la bande dessinée, je raconte avant tout une histoire” Les dessins ont été réalisés par un Argentin : Walther Taborda.
4) Il a fait un featuring avec Rich Homie Quan
Rim’K a beau avoir refusé de travailler avec Rihanna, ce dernier a tout de même un passif avec la scène musicale américaine. En effet, en 2015, à l’occasion de la sortie de son projet Monster Tape, le rappeur de Vitry surprend tout le monde avec une collaboration aux côtés d’un rappeur américain montant à vive allure : Rich Homie Quan.
Le clip a été réalisé dans les rues d’Atlanta aux Etats-Unis, fief de Rich Homie Quan. Quant au morceau, il a été enregistré au célèbre studio Patchwerk qui a vu passer des pointures du Hip-Hop comme Gucci Mane, Young Jeezy, Tupac ou encore The Notorious B.I.G. Véritable prouesse de la part du Tonton du rap français. Malheureusement, le morceau n’aura pas reçu un super accueil, ni en France ni outre-Atlantique.
5) Il a travaillé avec Thomas Bangalter des Daft Punk
Attention, sujet d’actualité. Suite à la dissolution du groupe légendaire français Daft Punk, nous nous sommes renseigné sur leurs influences dans le rap français et avons retrouvé cette pépite. Si vous souhaitez connaître toute l’histoire autour de cette collaboration improbable entre la moitié d’un des meilleurs groupes français de l’histoire et le collectif parisien, nous vous invitons à cliquer ici.
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