Gucci Mane est l’un des accusés d’une plainte pour meurtre

Gucci Mane, Foogiano et bien d’autres sont accusés de négligence ayant mené à la mort injustifiée de Mykala Bell, lors d’une fusillade au Lavish Lounge.

Gucci Mane se retrouve mêlé à une affaire de meurtre. Le rappeur d’Atlanta, mais aussi Foogiano, son associé Jarquez Kezavion Cooper, le propriétaire du Lavish Lounge Rommie Khalil ainsi que la compagnie WHR Social Club se retrouvent pris dans un procès pour mort injustifiée.

En effet, le 3 juillet dernier, une fusillade a éclaté au Lavish Lounge alors que Foogiano performait sur scène. Les coups de feux ont entraîné la mort de deux personnes, Clarence Sterling Johnson, un agent de sécurité de 51 ans et Mykala Bell, une jeune femme de 23 ans. Huit autres personnes présentes dans le club auraient aussi été blessées lors de la fusillade.

Ils sont accusés d’avoir “délibérément” mis les invités en danger

Un proche de Mykala a donc décidé de porter plainte contre tous ceux ayant, selon elle, joué un rôle dans la mort de cette dernière. D’après la plainte, ils sont accusés d’avoir “délibérément mis les invités de l’établissement face à un risque déraisonnable de blessures physiques sérieuses. D’avoir manqué d’offrir un environnement sûr aux invités de l’établissement, et d’avoir manqué d’offrir une surveillance adéquate de l’établissement.”


D’après la plainte que XXL Mag a pu se procurer, Foogiano et son entourage n’ont pas été fouillés à leur entrée, ce qui aurait permis à des “individus armés, potentiellement dangereux d’entrer au Lavish Lounge avec des armes létales”.

Et c’est dans ce cadre que Gucci Mane, qui jouait un rôle de promoteur lors de cette soirée, se retrouve sur le banc des accusés. En tant que promoteur de la soirée, le trappeur faisait donc partie de l’organisation et serait donc lui aussi accusé de négligence.

D’après la plainte, le plaignant demande des dommages “généraux, spéciaux, compensatoires, conséquents, économiques et punitifs”.

Pour l’heure, ni Gucci Mane, ni son avocat n’ont commenté l’affaire.

Sophia Moustapha
Sophia Moustapha

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